Ouvrage dirigé par Marie-Françoise Melmoux-Montaubin
Barbey d’Aurevilly romancier et critique de romans
Un volume broché, 14,5 × 20,5 cm, 320 pages — octobre 2009 ISBN 978-2-911576-95-9 — Prix public 25.00 €
L’édition intégrale de l’imposante œuvre critique de Barbey d’Aurevilly aux Belles Lettres n’a pas seulement permis de (re)découvrir l’un des plus importants critiques littéraires du XIXe siècle, polémiste de talent, elle invite aussi à relire l’œuvre romanesque de l’écrivain. Romans et nouvelles sont ici réinterprétés à la lumière des articles que Barbey consacra à ses contemporains, Chateaubriand, Gautier, Erckmann-Chatrian, Flaubert ou Zola, autour de deux axes majeurs : la question du réalisme, celle de l’éthique, du politique et du religieux. La communion de pensée et d’écriture entre œuvre critique et œuvre de fiction soulève une ultime question : l’œuvre de Barbey, dérogeant aux critères de la modernité, serait-elle une œuvre « fermée » ? Barbey d’Aurevilly romancier et critique de romans propose ainsi, à travers la relecture de l’œuvre aurevillienne, une mise au point importante sur les grandes questions que rencontre au XIXe siècle une critique prise entre les exigences de la médiatisation et celles qu’imposent les tentatives d’autonomisation du champ littéraire.
Marie-Françoise Melmoux-Montaubin : Avant-propos
I – Introduction : Poétique du roman
— Alice de Georges-Métral : « Le palais dans le labyrinthe », une poétique romanesque aurevillienne
II – Barbey d’Aurevilly et le réalisme
— Pierre Glaudes : Barbey d’Aurevilly et le réalisme
— Nathanaël Loubove : De la critique du roman au roman critique
— Éléonore Reverzy : Barbey d’Aurevilly et le « roman moderne »
— Anne Geisler : Barbey d’Aurevilly, lecteur de Théophile Gautier
— Noëlle Benhamou : Barbey d’Aurevilly et Erckmann-Chatrian
— Christophe Reffait : Zola et Barbey, autour d’Un prêtre marié et de La Fortune des Rougon : les paradoxes d’une détestation
— Antonia Fonyi : Pourquoi Barbey d’Aurevilly détestait-il le roman réaliste en général et en particulier le roman ord de Zola ?
III – Le politique, l’éthique et le religieux — Fabienne Bercegol : Barbey d’Aurevilly et le « roman incomparable » de René
— Gaël Prigent : Barbey d’Aurevilly, critique d’À rebours
— Marie-Françoise Melmoux-Montaubin : Barbey d’Aurevilly et le roman psychologique : à l’épreuve de Ce qui ne meurt pas
— Isabelle Hautbout : Échos du Dieu silencieux d’Alfred de Vigny dans Un prêtre marié de Jules Barbey d’Aurevilly
— Jean-Baptiste Chantoiseau : La Fabrique obsessionnelle du monument : pratique et éthique de la cruauté dans l’œuvre de Barbey d’Aurevilly
— Reto Zöllner : Le Romancier à la lumière du critique : portrait, mystère et morale
— Mathilde Bertrand : Juge et parti, Barbey d’Aurevilly lecteur de Stendhal
IV- Conclusion : l’œuvre fermée ?
— Laurence Claude-Phalippou : L’Œuvre fermée, ou la figure du critique dans les récits de Barbey d’Aurevilly
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