De 1917 à 1921, Rouff fait appel à des romanciers populaires pour alimenter sa collection « Patrie », dédiée aux récits et témoignages de guerre.
Ce volume reprend les cinq titres signés de Gustave Le Rouge, alors correspondant de guerre, qui propose, tour à tour, des témoignages indirects : journal d’un otage ou souvenirs d’un prisonnier, ou encore relation sur la ville de Reims, victime des bombardements ennemis ; mais aussi un témoignage vécu au front, avec la mort d’un confrère, journaliste du Petit Parisien. Enfin, un récit d’espionnage sur les côtes anglaises qui est plus dans la veine du romancier.