Avec ce roman, Ponson clôt son cycle « Mon village », qui s’inscrit dans la série des romans « de village » — par opposition aux romans contemporains des villes, essentiellement parisiens.
Dans ce troisième épisode, il renoue avec l’atmosphère criminelle du premier, qu’il avait abandonnée dans le deuxième. Il va même plus loin dans la modernité en proposant ouvertement un récit policier basé sur une minutieuse enquête.

Le décor est tout à fait semblable à celui des romans précédents. Et Ponson présente de nouveau la Sologne. Et l’auteur est toujours aussi soucieux de peindre des lieux qu’il connaît bien.

Le docteur Rousselle, s’il donne son nom au titre du roman, n’est pas le personnage central du récit. Le personnage le plus important du roman est la Chevrette qui est l’intelligence de l’enquête policière. C’est elle qui mène les opérations et impressionne les autres par ses raisonnements. Toute l’intrigue repose sur elle, digne confrère de M. Lecoq.

Ce roman clôt un cycle qui nous montre chez Ponson du Terrail une toute autre personnalité littéraire que celle à laquelle ont pu nous habituer les exploits de Rocambole ou ceux du roi Henri IV : et ce n’est pas pour rien que d’aucuns ont donné à cette partie de sa production le qualificatif de « romans balzaciens ».

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